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MOI et les SITES RENCONTRES
25 février 2007

CHANGEMENT CLIMATIQUE PREVU LE DETAIL :

Extrait du site suivant :

http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/changement_0.php

> Les principales conséquences des changements climatiques

 

"les changements climatiques prévus auront des effets bénéfiques et néfastes sur les systèmes environnementaux et socio-économiques, mais plus l'ampleur et le rythme de ces changements seront important, plus les effets néfastes prédomineront." (GIEC, 2001)
Il est encore très difficile de prévoir avec exactitude les conséquences climatiques pour chaque région du globe. Ce qui semble acquis, c'est le caractère répétitif d'événements alors exceptionnels. Ensuite, des zones à des échelles régionales devraient subir des modifications plus spécicifiques en fonction de leur situation géographique.
Les deux principales conséquences attendues sont un déplacement vers les pôles des zones climatiques tropicales (d'environ 100 km par degré d'élévation de température) et l'accentuation de la dynamique et des contrastes climatiques (A. Nicolas, 06/2004).

  • D'une façon générale, les écarts thermiques entre les saisons et les continents seront moins marqués, l'élévation de température sera plus forte aux pôles qu'à l'équateur, sur les continents que sur les océans, la nuit que le jour et plus élevée en hiver qu'en été. Le régime hydrologique sera modifié par l'accélération du cycle évaporation-précipitation.
  • les glaciers continueront leur régression généralisée, ce qui entraînera des pénuries d'eau pour des millions de personnes qui en sont tributaires. Ce sera sans doute le cas en Asie dans la région Hindu Kouch-Himalaya, où les glaciers fondent à une vitesse alarmante qui s'accélère, menaçant directement l'alimentation en eau de fleuves majeurs comme le Gange et le Yangtze (Nature, 11/2005, Planète Science 03/2006).
  • La superficie et l'épaisseur de la couverture neigeuse et de la glace marine diminueront. "Le niveau de la mer et les inlandsis devraient continuer de réagir au réchauffement pendant des siècles après la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre" (GIEC, 2001).
    Notons que selon le GIEC, "il n'existe pas de changements prouvés pour ce qui est de la superficie générale de la glace marine antarctique pour la période entre 1978 et 2000" contrairement à la banquise arctique qui a perdu 15% de sa superficie et 40% de son épaisseur depuis 1979.
    La fonte de la banquise arctique affectera la circulation thermohaline en introduisant de l'eau douce qui pourrait atténuer l'enfoncement des eaux salées et denses qui participent ensuite au réchauffement de l'hémisphère Nord (L.Fortier, 08/2005).
  • L’élévation du niveau des mers pourrait atteindre près d'un mètre ! Et ce, de façon irréversible à moyen terme dorénavant. En effet, le réchauffement de l’atmosphère met des dizaines d’années avant d’atteindre le fond des océans. Il se crée donc un phénomène thermique capable d’entretenir la montée du niveau des océans pendant plusieurs centaines d’années.
    Les trois principales conséquences sont l'accentuation de l'érosion des littoraux, l'augmentation de la vulnérabilité aux tempêtes qui génèrent des inondations et la salinisation des littoraux alors impropres aux cultures.

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    Niveau des mers depuis 1880

    Un réchauffement supplémentaire de 4 à 7 degrés est attendu en Arctique dans les cent prochaines années avec des répercussions planètaires : inondations des zones côtières, hausse du niveau des océans, modification des trajets de migration, ralentissement des échanges océaniques... (ACIA, 11/2004)

  • Le pergélisol des régions polaires, subpolaires et montagneuses, un héritage issu de la dernière glaciation il y a 120 000 ans, devrait continuer de fondre, avec des glissements de terrain qui affecteront les infrastructures, les cours d'eau et les écosystèmes des zones humides.

  • La fréquence, l'intensité et la durée des phénomènes extrêmes (canicules, inondations, sécheresses, cyclones...) seront accentuées, bien qu'il n'est pas encore possible de l'affirmer pour les orages, les tornades ou le grêle par exemple.

  • Selon le GIEC, la qualité de l'eau douce pourrait être altérée, bien que ceci puisse être compensé par des débits plus importants dans certaines régions.

  • D'ores et déjà, le vivant est affecté par le changement climatique puisque des mouvements de milliers d'espèces sont enregistrés sur tous les continents. Ainsi, trente neuf espèces de papillons européens et nord-américains ont progressé jusqu'à 200 km vers le nord en 23 ans (Science & Vie, 2003). Modification des cycles de vie, accroissement du risque d'extinction de certaines espèces vulnérables, déplacement des aires de répartion et réorganisation des interactions entre les espèces (fragmentation, compétition) en sont les principales conséquences.
    Selon les biologistes, un réchauffement de 1°C se traduit par un déplacement vers le nord de 180 km (et de 150 m en altitude), en moyenne, des aires de répartition des espèces (Science & Vie, 2003).

  • Le réchauffement global pourrait affaiblir le Gulf Stream, courant chaud qui adoucit le climat de l'Europe occidentale entraînant pour le coup un refroidissement important sur l'Europe du Nord et la côte est des Etats-Unis de -5°C (hypothèse estimée plausible à 5%).

  • Tous les secteurs socio-économiques subiraient les conséquences de stress supplémentaires imposés à l'infrastructure physique et sociale, allant d'une modification des pratiques de construction à une adaptation des systèmes de soins de santé et à des changements des modes de vie de subsistance reposant sur les connaissances traditionnelles.

  • Les taux de récolte dans les secteurs de l'agriculture, de la foresterie et des pêches sont sensibles au climat. Ainsi, l'enrichissement de l'air en CO2 favorise le développement de la biomasse (+30% selon l'INRA en 2004) et l'élévation de la température augmenterait la saison de pâture en France.
    Par contre, l'adaptation de ces secteurs aux catastrophes naturelles devra être importante comme en témoignent le déclin économique du marché français du bois après les
    tempêtes de 1999.

  • Sur la santé humaine : les conséquences seront très certainements largement négatives. Ces incidences pourront être directes (comme l'exposition à de nouveaux stress thermiques et à de nouveaux types de phénomènes extrêmes) ou indirectes (accroissement de la présence de certains pollens, moisissures ou polluants atmosphériques, malnutrition, risque accru de maladies transmises par vecteurs ou dues à la contamination de l'eau, surcharge du système de soins de santé).
    En effet, l'extension géographique de plusieurs maladies majeures comme la malaria (1 milliard de personnes infectées), la dengue, la leishmaniose... Dépend de la hausse des températures.

  • Les constructions et les centres urbains doivent s'adapter à la multiplication des catastrophes naturelles, ce qui n'est manifestement pas encore le cas (comme en témoigne l'inondation de La Nouvelle Orléans en août 2005) faute de données fiables sur les périodes de retour des tempêtes par exemple.

  • Plus d'une centaine de millions de personnes vivant dans des deltas, sur des îles et sur les littoraux devront sans doute se déplacer. Notons que comme New York (19 millions d'habitant), 16 des 20 mégapoles mondiales sont situées en bord de mer où l'élévation du niveau des eaux pourrait atteindre près d'un mètre !
    En général, ce sont les populations des pays en voie de développement qui seront le plus exposées aux conséquences des changements climatiques notamment à cause de leur manque de moyens.

  • L'effet de serre favorise la destruction de la couche d'ozone. En effet, les gaz à effet de serre refroidissent les couches supérieures de l'atmosphère (la stratosphère) ce qui attise l'action destructrice de l'ozone des molécules de chlore des CFC. Ainsi, les populations qui vivent aujourd'hui en Arctique recevront une dose d'UV 30% supérieure (ACIA, 11/2004).

  • L'acidité des océans augmente significativement. Le niveau d'acidité des océans (mesuré par le PH) est resté stable entre le Xème et le XIXème siècle. Cependant, selon C. Langdon, professeur de biologie marine à l'UNiversité de Miami, il a diminué (l'acidité augmente donc) de 0,1 depuis la révolution industrielle. La baisse devrait être de 0,3 d'ici à 2100, menaçant gravement les organismes marins : la croissance du corail et du plancton ralentiraient et les coquilles des ptéropodes (minuscules escargots marins) seraient dissoutes. Selon, K. Caldeira, spécialiste de l'océanographie chimique à l'UNiversité Stanford, les océans sont plus acides que "depuis des millions et millions d'années"... (Courrier International, 10/2006).

  • Enfin, le secteur des assurances devrait revoir à la hausse le coût de son accessibilité vu que selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, les dépenses engendrées pourraient atteindre les 300 milliards de dollars par an dans 50 ans...
    Pour exemple, les coûts entraînés par
    le cyclone Mitch (1998) ont menacé de faillite le secteur des assurances aux Etats-Unis. Katrina en août 2005 coûterait environ 135 milliards de dollards.

Aller sur le lien ci-dessus pour en savoir encore plus.

Bonne lecture.

AUTRE ARTICLES TRES INTERESSANTS ICI :

http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=2010&sid=7694023&cKey=1175970643000

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